Un seul verre, est-ce un verre de trop?

Boire un verre, prendre un shot, « caler » une bière sont tous des termes couramment utilisés en référence à la consommation d’alcool, qui n’est pas un phénomène nouveau ni isolé. Depuis des millénaires, des boissons sont fermentées partout dans le monde. C’est en Israël, près de Haïfa, que se trouve la brasserie la plus ancienne (1). Qu’il s’agisse de savourer du baijiu à Shanghai, du saké à Tokyo, de l’ouzo à Athènes ou de vins d’une étonnante variété dans les pays méditerranéens, la consommation d’alcool est profondément ancrée au sein des diverses cultures et sa portée géographique est vaste. La France a même des vins qui portent le nom de certaines de ses régions les plus célèbres, comme peuvent s’en vanter les fiers habitants de Champagne ou de Bordeaux. Continuer à lire « Un seul verre, est-ce un verre de trop? »

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Le mélanome : en surface et en profondeur

Le mélanome est la forme la plus mortelle de cancer de la peau. Chaque année, environ 9 000 Canadiens reçoivent un diagnostic de mélanome, qui entraîne environ 1 200 décès par an (1). Ce cancer qui affecte les humains est connu depuis longtemps. Le père de la médecine occidentale, Hippocrate, utilisait le terme « tumeur noire fatale » pour désigner ces lésions cutanées potentiellement mortelles. Les causes et les traitements possibles sont demeurés incompris pendant des millénaires, mais les choses ont changé au XIXe siècle, lorsque les médecins ont constaté la propension du mélanome à former des métastases, et éventuellement, que l’excision de certaines glandes lymphatiques pouvait empêcher la propagation de ce cancer de la peau (2). Continuer à lire « Le mélanome : en surface et en profondeur »

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ChatGPT et la sélection des risques : Discutons-en

L’intérêt pour l’amélioration et l’innovation existe depuis aussi longtemps que le monde des affaires lui-même. L’ingénieur américain Frederick Taylor, qui s’est intéressé au travail industriel, avait jugé qu’il était pertinent de l’observer et l’analyser (1). Au début du 20e siècle, il fut le premier à étudier les temps d’exécution au travail des ouvriers. Taylor, observateur, se tenait à côté d’un ouvrier puis calculait à l’aide d’un chronomètre en combien de temps une tâche était exécutée (2). Au début des années 1990, les consultants Michael Hammer et James Champy ont inventé le concept de « reengineering » (en français : réingénierie), lançant un mouvement qui visait à renverser les conventions des pratiques commerciales habituelles, incitant les gestionnaires à poser un nouveau regard sur chaque fonction et chaque tâche (3). Continuer à lire « ChatGPT et la sélection des risques : Discutons-en »


Le risque en fonction du genre : Quelles différences?

La découverte du feu par les hommes et les femmes primitifs a transformé leur existence. La nourriture et les abris pouvaient être chauffés, sans parler de l’éclairage et d’un certain degré de protection contre les prédateurs du règne animal qui rôdaient sur la surface de la Terre. Moins marquant, sauf pour ceux d’entre nous qui travaillent dans le secteur de l’assurance vie, le recours à la science actuarielle à la fin du XVIIe siècle a servi de flambeau pour la sélection des risques. Il s’agissait notamment de produire des tableaux vie et d’appliquer un intérêt composé au calcul de la valeur actuelle de l’obligation future, fondement même des primes d’assurance vie.

En quoi cela a-t-il un rapport avec le genre? À l’époque, il n’y en avait pas vraiment. Tout ce qu’un actuaire pouvait faire, c’était d’éplucher les registres de naissance et de décès individuellement pour calculer les primes en fonction du facteur de risque le plus important encore aujourd’hui, à savoir l’âge de la personne à assurer. Aucune distinction n’était faite entre les hommes et les femmes et, par conséquent, la tarification unisexe était la norme. Vers 1880, alors que le taux de mortalité des hommes augmentait, des actuaires astucieux de partout dans le monde ont entrepris de tenir compte de ces différences dans la tarification des taux d’assurance vie (1). L’écart mortalité/genre est particulièrement prononcé chez les individus plus âgés, alors que 57% des personnes de 65 ans sont des femmes et qu’à 85 ans elles représentent 67% de la population (2). Au Canada, les femmes vivent en moyenne 4 ans de plus que les hommes, ce qui justifie l’argument actuariel selon lequel les hommes devraient payer davantage pour l’assurance vie (3). Bien que les compagnies d’assurance canadiennes tiennent compte de ces différences dans la tarification de l’assurance vie, ce n’est pas une pratique universelle. Depuis 2012, l’Union européenne interdit la tarification basée sur le genre pour les assurances vie, maladie et même automobile, ce qui soulève l’éternelle question de l’équité : un groupe à risque plus faible, en l’occurrence les femmes, doit-il compenser financièrement pour un groupe à risque plus élevé, les assurés masculins (4)? Continuer à lire « Le risque en fonction du genre : Quelles différences? »

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Cryptomonnaie et tarification financière : Adversaire ou allié?

« L’article suivant fait référence à une opinion et sont uniquement destinées à des fins d’information. Il ne s’agit pas d’un conseil en investissement. Recherchez un professionnel dûment agréé pour obtenir des conseils en matière d’investissement. »

La sélection financière; un terme qui fait parfois l’objet de débats animés et à l’occasion, cause de sérieux désaccords entre les conseillers et les tarificateurs. Il arrive même que des tarificateurs habituellement complaisants se disputent vigoureusement entre eux, défendant des points de vue divergents sur un dossier qui présente des défis sur le plan financier. Contrairement à la sélection médicale où les directives couvrent un large éventail de conditions et de scénarios de risque, les directives financières occupent beaucoup moins d’espace dans la plupart des guides de sélection des risques, la prise de décision dans ces cas relevant plutôt d’un art que d’une science. Continuer à lire « Cryptomonnaie et tarification financière : Adversaire ou allié? »

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Spéculer sur la vie et la mort... et la cryptomonnaie


L’évolution du monde des traitements de la santé mentale

Il ne s’agit ni d’une approbation ni d’un conseil sur le traitement de la santé mentale.

Il va sans dire qu’une bonne santé mentale est essentielle à la santé et au bien-être.

En sélection des risques, une déclaration d’antécédents confirmés ou même suspectés de dépression ou d’affections connexes suscite une attention particulière, et les possibilités d’assurance peuvent aller de taux standard à des surprimes, voire à l’absence de toute offre, lorsque le risque est jugé trop élevé pour être accepté.

Les traitements de la dépression, des troubles bipolaires, de la schizophrénie ou d’autres affections du spectre de la santé mentale, ne cessent d’évoluer. L’utilisation de substances psychédéliques dans le cadre d’un traitement constitue une nouvelle approche, mais les substances naturelles qui induisent un état hallucinatoire existent depuis des millénaires. On pense notamment au cannabis, maintenant légal au Canada, au pavot à opium et à l’ayahuasca par exemple, cette dernière étant le produit de l’infusion d’une vigne ou d’un arbuste particulier que l’on trouve couramment en Amérique du Sud (1). Continuer à lire « L’évolution du monde des traitements de la santé mentale »


Les oublis sains : choses à retenir

Les tarificateurs constatent un nombre sans précédent de cas de déclin cognitif suspecté ou confirmé, un résultat inévitable du vieillissement de notre population. Si le déclin cognitif peut se manifester par la dégradation ou la perte d’un certain nombre de fonctions comme l’apprentissage, le langage ou les capacités d’attention complexes, la perte apparente de la mémoire constitue la plainte la plus courante. Même dans les cas où la perte de mémoire n’a pas eu d’incidence importante sur la vie quotidienne, un doute de trouble neurocognitif léger (TNL) suffit pour que la proposition d’assurance soit rejetée.

Mais qu’en est-il de l’aspect négatif de la mémoire, notamment que nous pouvons nous souvenir de trop de choses ou utiliser notre mémoire d’une manière qui n’est pas saine? Comment cela fonctionne-t-il et existe-t-il un nom pour cette affection? Voyons la question de plus près. Continuer à lire « Les oublis sains : choses à retenir »

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Équilibre entre le travail et la vie privée : Faire basculer l’échelle de mortalité

Précédemment, dans ce blogue, il a été question de l’incidence du stress physique et émotionnel sur le cœur humain. Cette fois-ci, nous allons parler des raisons pour lesquelles le maintien d’un bon équilibre entre l’engagement envers notre travail et l’importance que nous accordons à notre vie privée est une affirmation de la vie et une nécessité pour sauver des vies.

Reculons d’abord au début des années 1990, lorsque des chercheurs japonais ont commencé à étudier le phénomène de décès subits de personnes d’âge moyen apparemment en bonne santé, et à en rendre compte. Le terme inventé alors pour nommer la cause du décès dans ce groupe était « karoshi », qui signifie décès par surmenage. Le point commun entre ces personnes décédées, c’était de longues semaines de travail en continu, d’au moins 60 heures et bien souvent davantage. Ce qui était troublant, c’était que les causes de décès étaient souvent les mêmes : maladie cardiaque, accident vasculaire cérébral ou suicide (1).

Plus récemment, peut-être en raison de la pandémie et d’un ensemble grandissant de connaissances de plus en plus difficile à ignorer, on a constaté un regain d’intérêt pour le fardeau et les conséquences d’une vie professionnelle excessive. Continuer à lire « Équilibre entre le travail et la vie privée : Faire basculer l’échelle de mortalité »

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Que deviennent les cœurs brisés? Le stress et le cœur humain

Le dramaturge irlandais Oscar Wilde a écrit que le cœur est fait pour être brisé. En effet, il est presque inévitable d’avoir le cœur brisé au moins une fois dans sa vie, une expérience qui témoigne de la beauté et de la complexité humaine et qui parfois signifie que quelque chose de meilleur nous attend. La communauté médicale s’est longtemps interrogée à savoir si le fait de vivre une grande peine ou le stress physique ou émotionnel sévère ou chronique qui l’accompagne habituellement pouvait endommager le cœur humain, le muscle responsable de chaque souffle qui nous maintient en vie. Examinons les réponses possibles à ces questions. Continuer à lire « Que deviennent les cœurs brisés? Le stress et le cœur humain »

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Ça augure bien : L’image plus soignée du cancer de la prostate

Au Canada, le cancer de la prostate représente un fléau constant pour le secteur de la santé. Chez les hommes, c’est celui le plus souvent diagnostiqué et la troisième cause de décès liés au cancer (1). Toujours chez les hommes, il est actuellement responsable d’environ 20% de tous les nouveaux cancers et de près de 4 500 décès par an (2). Les tarificateurs sont de plus en plus souvent confrontés à des cas de cancer de la prostate figurant dans les antécédents médicaux, et le vieillissement de la population entraînera une augmentation du nombre de cas.

Toutefois, il est également possible d’apercevoir de bonnes nouvelles à l’horizon. Grâce à l’amélioration des traitements et des méthodes de dépistage, la mortalité due au cancer de la prostate continue de diminuer, passant d’un taux élevé de 45,1 décès pour 100 000 hommes en 1995 à 22,7 pour 100 000 en 2021 (1). L’une des avancées les plus remarquables en matière de dépistage et de diagnostic de cette tumeur maligne est l’utilisation d’examens d’imagerie, notamment l’IRM de la prostate. Depuis les premières images obtenues à l’aide de la technique d’imagerie par résonance magnétique il y a de cela 40 ans, l’IRM de la prostate utilise aujourd’hui des modalités d’imagerie de pointe telles que des vues par rehaussement de contraste dynamique (DCE) et des vues spectroscopiques, permettant d’obtenir un meilleur aperçu pour la détection du cancer de la prostate cliniquement significatif (3). L’impact de ces techniques sur le dépistage, la précision et le diagnostic est un facteur important contribuant à l’amélioration de la mortalité liée au cancer de la prostate. Les IRM de la prostate sont également de plus en plus utilisées pour assurer le suivi suite au traitement et surveiller le risque de récidive, ce qui contribue aussi grandement à l’amélioration de la mortalité. Continuer à lire « Ça augure bien : L’image plus soignée du cancer de la prostate »

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